Doxa et paradoxes du rêve. Ou les étrangetés oniriques dans Le Marchand de passés (José Eduardo Agualusa) et La Route de la faim (Ben Okri)

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Shango Lokoho Tumba

Abstract

Si Le Marchand de passés de José Eduardo Agualusa est un récit des rêves où il se passe des choses étranges, où Félix, l’albinos se lie d’amitié avec Eulálio, un gecko qui parle et où l’on passe sans crier gare d’un monde à l’autre, La Route de la faim de Ben Okri atteint le sommet des bizarreries oniriques fantastiques avec le monde des « abiku, spirit – children », qui sont des « enfants – esprits » qui ont malheureusement quitté « the world of pure dreams, where all things are made of enchantment, and where there is no suffering. » Roman où les frontières du rêve et du réel de fiction se brouillent, s’entremêlent comme l’on passe du rêve à la fiction ou de la fiction au rêve dans Le Marchand de passés. Je focaliserais mon attention deux rêves appartenant à ces deux œuvres et j’essayerais de m’interroger sur le pourquoi et le comment de ces fantaisies onirico – romanesques, le pourquoi et le comment de ces traversées quasi – fantastiques de ces deux univers de la fiction et du rêve où le vraisemblable et l’invraisemblable se confrontent constamment et où le lecteur se demande s’il ne rêve pas debout.

Published: Nov 14, 2022

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Chinese Influences on Modern and Contemporary European and American Literature a